Bonsoir,
Je tenais à vous informer que je viens de mettre en ligne un forum de discussion sur les claquettes. Soyez nombreux à vous inscrire et à poster. J'espère, par le biais de ce forum, aider les claquettistes de France et des DOM-TOM à se rapprocher mais aussi à faire connaître cette formidable danse qu'est les claquettes.
Allez-y cliquer sur le lien ci-dessous:
Funky Tap
Forte du succès de ses deux premières soirées en 2004 et 2005, la TAP DANCE MUSIC COMPAGNIE renouvelle l’expérience en 2006 et lance la troisième session de ce qui devient son Festival TAP DANCE MUSIC SESSION !
Cette année, l’artiste invité sera le Tap Dancer et Performer de niveau international Steven Harper (Brésil).
Il sera accompagné du groupe electro-funk Boddhistava, de Lionel Arthur L. (Percussions) et de Marina Ligeron (Danse).
Placée sous le signe de la musique et de la danse, la soirée mêlera intimement les instants musicaux et les moments de création rythmique, musicale ou chorégraphique. TAP DANCE MUSIC Session #3 sera un moment rare où partager la passion de la création qui anime les artistes !
Devant l’importance du nombre de réservation déjà enregistrées, une séance exceptionnelle sera prévue le samedi à 16h00, sous forme de répétition publique / extraits de spectacle / Master Class.
Nous vous remercions par avance de pouvoir vous faire l’écho de cette programmation.
Tous les documents nécessaires (dossier de presse, visuels) sont téléchargeables à l’adresse
site: http://sometimes.free.fr
Il ne nous manquait plus qu'à trouver notre loge. En effet tous les artistes avaient leur loge et nous espérions bien avoir les notres! David alla donc interroger le responsable pour lui demander où nous allions loger. Grande fut notre déception lorsqu'il nous appris qu'il n'y avait pas de loge prévu pour nous et que nous devrions aller nous changer dans le sous sol du théâtre. Je ne sais pas si vous êtes déjà allé dans le sous-sol d'un théâtre, mais celui du Théâtre du Gymnase est très crade. Bref nous nous sommes consolés en nous disant qu'à l'époque des Bill Robison, Bubble, etc...les danseurs de claquettes étaient toujours les moins bien lotis.
Nous ne passions qu'en deuxième partie ce qui nous permettait de nous balader dans les coulisses du théâtre sans trop de contraintes. Il était assez amusant de voir les danseuses s'étirer dans le couloirs. Traverser un couloirs était presqu'une course de haies, où ces dernières n'étaient autres que de belles jambes féminines. La première partie était sur le point de se terminer quand l'animateur annonça le passage d'un danseur étoile issue du Studio Harmonic. N'ayant jamais vu un danseur étoile en vrai, je m'empressai d'aller voir sa prestation en me frayant une petite place à l'extrémité droite du balcon. J'étais émerveillé, il surpassait tous les danseuses et danseurs qui étaient passés avant lui. Il méritait vraiment son titre de danseur étoile, sa prestation était tout simplement une performance. Il quitta la seine sous un tonnerre d'applaudissement mérité.
La pression commençait à monter dans nos rangs. En effet, la seconde partie venait de commencer et nous n'allions pas tarder à passer. Certains commençaient à flipper dans le groupe en disant qu'il avait tout oublié, d'autre n'arrêtaient pas de réviser les pas, ce qui avait pour conséquence de me destabiliser encore plus. Le trac commençait à m'envahir mais j'adorais ça!
C'était notre tour. Un groupe s'apprêtait à entrer coté coeur, l'autre coté cours. Moi je faisais parti du groupe coté cours. Nous avions tous nos planches en mains. Quand la musique commença nous montâmes sur scène avec ces dernières laissant le trac et le stress loin derrière nous. Mon cousin, sa copine et deux autres amies étaient dans la salle ce qui me donna encore plus envie de m'éclater sur cette scène. L'émulation provoquée par le groupe était sensible et le public apprécia. La scène d'improvisation de David et Daniel cassa la baraque. Nous finîmes sur un noir scène suivi d'un enchaînement individuel réalisé chacun son tour par chacun d'entre nous.
Une fois notre numéro terminé j'étais déjà sur une autre planète. Cette sensation provoquée par la scène est unique.
Le spectacle terminé nous nous sommes tous féliciter en nous remérorant notre prestation. Ca faisait du bien d'avoir concrétiser de telle manière toute une année de cours. Fred se chargea de faire le taxi en ramenant un maximum de personnes.
Sur le chemin du retour je reçu des messages de mon cousin et de mes amies qui m'avaient trouvé super. En arrivant chez moi, je pris une bonne douche, j'embrassai mes chaussures de claquettes puis m'endormis. Les claquettes c'est toujours magiques.
Nous arrivâmes chez Pauline dans la joie et l’allégresse. Les blagues fusaient de toute part et Fred n’en manquait pas une pour taquiner Pauline. Elle nous fit faire rapidement le tour du propriétaire. Il s’agissait d’un petit studio d’environ 30 m² avec un séjour, un coin cuisine et une salle de bain. Le tout confiné dans un espace restreint mais qui apportait un coté intime très agréable. La décoration de l’appartement de Pauline me surpris. Il y avait énormément d’objets africains. En effet ses études concernaient le continent africain. D’après ce qu’elle m’en avait dit, elle préparait une thèse sur la religion AKAN au Ghana. D’ailleurs elle devait y aller l’année suivante. Elle partait assez souvent à New-York pour étudier la réafricanisation des noirs américains. D’ailleurs ses voyages fréquents là-bas et sa longue pratique des claquettes (15 ans !) lui conféraient un excellent niveau.
Après avoir pris l’apéro et avoir manger nous décidâmes d’aller nous balader dans les rues de la Butte Montmartre. Daniel quant à lui avait décidé de rester dormir chez Pauline. Notre balade dans Montmartre fut très agréable. Nous eûmes même la chance de croiser Michou qui lorgna sur Fred, ce qui nous fit bien rigoler. Je ne m’étais jamais promené en ce lieu et ce fut une belle découverte pour moi.
L’heure approchant nous rentrâmes chez Pauline pour récupérere nos affaires puis nous rendre au Petit Théâtre de Paris. Le public n’était pas encore présent, mais on sentait monter la pression progressivement d’autant plus que le théâtre était éclairé et qu’on pouvait bien distinguer dans le hall d’entrée le tapis rouge.
Le jour J était arrivé. Nous avions tous rendez-vous très tôt au Petit Théâtre de Paris. Quelques élèves et moi-même étions déjà sur les lieux. Une heure passa et à notre grande joie David arriva dans un taxi. Il avait l’air d’une star du showbiz avec ses lunettes de soleil. Les élèves dont je me rappelle le prénom et qui étaient présents sont Claire, Bongo, Pauline et une jeune femme. Daniel et David bien que n’étant pas des élèves avaient décidé de faire la chorégraphie avec nous. Malgré l’arrivée de David nous n’étions toujours pas au bout de nos peines car un élève manquait à l’appel et pas des moindres. Il s’agissait de Fred qu’il était incapable de joindre. Nous commencions à flipper parce que le filage se faisait dans l’ordre de passage du programme du spectacle final et que notre tour n’allait pas tarder à venir. Sans Fred nous ne pouvions rien faire car c’est lui qui devait apporter nos planches ! pour faire le filage du spectacle du soir. Nous commencions à nous impatienter car le filage avait déjà commencer et toujours pas de nouvelles de
Alors que nous attendions Fred je m’amusais à me balader dans le théâtre. C’est cette ambiance là qui me manquait avec toutes les danseuses et tous les danseurs qui rayonnaient de joie. Pour ne rien vous cacher à chaque coup d’œil je me rinçais l’œil allègrement. Parfois j’apercevais quelques danseurs à l’allure efféminée, ce qui me faisait sourire. J’appréciais, en particulier, les danseuses de modern jazz toutes très belles. Comme nous attendions notre tour, il était possible de regarder passer les autres élèves des autres professeurs. Il fallait en profiter car pendant le spectacle comme nous serions tous dans les loges, nous ne verrions pratiquement rien ! J’adorais ça car je découvrais des chorégraphies que je n’avais jamais vues et qui étaient le fruit du travail d’une année entière.
C’était bien beau tout ça mais où était Fred ? L’heure avançait et toujours pas de Fred. Alors que nous commencions à nous résigner à faire le filage sans lui, Fred arriva tranquillement comme si de rien n’était et nous gratifia d’un superbe sourire en plus. Nous n’eûmes même pas le temps de l’engueuler comme il se doit car notre tour arrivait. David nous dit de nous mettre en tenu rapidement et de nous emparer de nos planches. Chacun d’entre nous avait pris position de part et d’autre de la scène. L’ingénieur du son balança la sono, nous fîmes notre apparition sur scène et exécutèrent la chorégraphie dans la bonne humeur. A la fin de notre numéro nous eûmes doit à quelques applaudissements ce qui nous fit bien sûr très plaisir. D’après les premiers échos recueillis par David c’était bien. Bien que nous voulions tous repasser une seconde fois pour bien marquer nos pas, le filage se poursuivit avec les autres chorégraphies.
Il était passé midi et nous avions tous très faim. Nous avions presque tous apporté de quoi manger et aurions bien pu manger dans un parc à coté du théâtre, cependant, Pauline qui habitait pas très loin, nous invita chez elle.
Depuis quelque temps nous avions commencé à répéter la chorégraphie que David avait montée pour le spectacle de fin dannée du Studio Harmonic. On répétait dans un premier temps lors du cours du samedi. David avait appelé sa chorégrahie « Urban Tap » et avait mixé un morceau spécialement pour loccasion. Etant donné que la scène du Petit Théâtre de Paris était en lino David nous proposa dacheter chacun une planche dun mètre sur un mètre. Je me rappelle encore des bouchons que javais pris pour pouvoir emmener cette planche dans les locaux du Studio Harmonic. La chorégraphie de David comportait trois parties. La première était lentrée en scène. Chacun dentre nous entrait chacun son tour avec sa planche et devait la lâcher violement sur la scène (sur la bande son David avait mis un effet sonore). Ensuite il y avait la partie chorégraphique proprement dite ou nous tapions. Puis enfin la dernière partie ou chacun faisait un solo.
Au cours des entraînements il arriva que David modifie certaines parties, soit parce que ça ne lui plaisait plus soit parce que nous narrivions pas à exécuter un pas trop compliqué à tenir rythmiquement. Léchéance approchant David nous fit venir en début de soirée certains jours de semaine et deux fois le dimanche. Certains élèves répétaient ensemble parfois, ce qui me manqua dailleurs. En effet à Marseille je pouvais répéter avec Pierre mais sur Paris je navais personne avec qui répéter en dehors des cours. Bien quinitialement nous devions taper sans play-back, David opta pour loption play-back car il ny avait aucun micro sur scène et nous navions pas léquipement pour.
A cette époque lambiance était très bonne au Studio Harmonic, les professeurs et les danseurs étant tous en répétition. Dailleurs la chorégraphie de Dominique Lesdema était au top!
Jai oublié de vous parler du costume que nous allions porter pour ce futur spectacle. En fait il est en relation avec le titre de la chorégraphie « Urban Tap ». David avait choisi que lon se déguisa en peintre. Du coup jai du acheté une tenue blanche de peintre chez Casto.
Lambiance des répétions nétait pas la même quà Marseille. Dune part nous nallions exécuter quune chorégraphie ce qui est très peu je trouve mais bon je peux comprendre vu limportance du nombre délèves du Studtio Harmonic. Dautre part la magie que Laurent Biancotto arrivait à créer lors de ces moments nétait pas présente lors de nos répétitions.
Bref la scène commençait à me manquer.
Voilà, les vidéos et les photos sont enfin disponibles.
Pour visualiser les vidéos cliquer sur les liens suivants:
Tap-Dance Day 2005, Vidéo 1
Tap-Dance Day 2005, Vidéo 2
Pour visualiser les photos aller sur le lien suivant:
19h arriva très vite et toutes celles et ceux qui venaient assister à la tap jam étaient agglutinés dans le hall. Il y avait beaucoup de monde. Dailleurs quand nous sommes entrés dans la salle nous navons pas tardé à la remplir. Jétais accompagné de mes potes de claquettes du cours de David Tchuang, les deux Fred et Anna une amie de Fred.
La salle en elle-même nétait pas très grande ce qui lui donnait un coté convivial. La scène était bien sûr aménagée pour lévènement. Sur sa droite étaient disposées la batterie, une guitare et une basse.
Cest Leela Petronio qui ouvra les « hostilités » en exécutant un magnifique solo accompagné des musiciens dont le batteur Peter Nielsen. Elle tapait bien et le son était de très bonne qualité ce qui nest pas toujours le cas dans ce type de manifestation. A lissu de sa prestation Leela encouragea les danseurs de claquettes qui étaient dans la salle à venir sur scène pour taper car bien sûr il sagissait dune tap jam. Cest tout dabord une jeune femme qui foula la scène de ce tap jam. Vu sa prestation je lui donne pas mal dannée de claquettes derrière elle. Ensuite Leela invita deux autres jeunes danseurs quelle connaissait à venir montrer ce quils savaient faire. Cest ainsi que Jérémy et Alexandre montèrent sur scène et mirent le feu. Alors que Leela était sur scène, une autre femme se faisait remarquer sur le coté gauche de la scène. En fait elle tapait à lextérieur de la scène et commençait à prendre à partie Peter Nielsen. A vrai dire sur le moment jai cru quelle voulait perturber le déroulement de la tap jam. Je compris très vite quil sagissait de Sarah Petronio la mère de Leela. Quand je lai vu dansée sur la scène jai tout de suite pensé aux hoofers, en effet dans laprès midi je lavais vu dans lune des vidéos danser au coté de Jimmy Slide. Après sa prestation qui dura très longtemps, Sarah fit un duo avec Leela. Toujours dans le but que le public passe un bon moment Leela invita une seconde fois les danseurs de claquettes à venir sexprimer sur le dance floor. Cette fois-ci, ces derniers furent plus nombreux. Jérémy et Alexandre étaient bien sûr à nouveau là, mais vinrent sajouter à eux, mon pote Fred, Tom Drapper et une jeune fille et un danseur cannois. A tour de rôle chacun sexprimait pendant deux à trois minutes. Cétait vraiment bien dautant plus que de temps en temps Leela initiait un question / réponse avec chaque danseur. Le public en avait pour ses yeux et ses oreilles dautant plus que le groupe nous gratifia dune chanson très funk sur laquelle Leela Petronio improvisa. Dailleurs elle invita aussi Peter Nielsen à monter sur scène dans un dialogue body drumming vs tap-dancing.
Bien sûr dans tout ce résumé de la soirée vous me direz « ben alors, et toi ? tu nas pas tapé ? ». Ben en fait javais mes chaussures mais je nétais pas très motivé pour taper car javais mal aux genoux... Ceci dit, pour clôturer la tap jam Leela Petronio invita tous les danseurs qui le voulaient à venir faire le Shim-Sham. Pensant quil sagissait juste du pas je suis allé sur scène avec les autres danseurs mais jaurai mieux fait de rester assis car ce nétait pas du tout ce que je pensais !
Bref cette journée internationale des claquettes était tout de même un succès même si la participation nétait pas vraiment au rendez-vous. Je tire mon chapeau à ce danseur qui est venu de Cannes et jespère que dautres le suivront pour que les rendez-vous claquettes soient de plus en plus fréquentés en France.