1 juin 2005
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Voilà, cest fait, jai participé à ma première « Tap-dance day ». Je suis arrivé au CND vers 17h. Je me suis tout de suite renseigné à laccueil pour savoir si linitiation avait commencé et où se trouvait la salle de projection. Finalement mon choix se porta sur la salle de projection où normalement étaient diffusés des vidéos de grands danseurs de claquettes.
En arrivant dans la salle je ne vis que quelques personnes, une dizaine environ. La vidéo venait de commencer et je pouvais déjà voir Sami Davis Junior jeune puis Fred Astair dans un numéro mélangeant claquettes et batteries. Je navais jamais vu ce numéro et je le trouvai très sympathique. Ensuite les vidéos senchaînèrent. Cest ainsi que je pu découvrir de nombreuses nouvelles vidéos. Je vis ainsi les Nicholas Brothers, les hoofers avec Jimmy Slide, Steeve Condo,
pour les anciens. Puis vint le tour de feu Gregory Hines dans deux séquences, lune où il dansait avec son double et lautre dans le film Tap-Dance où il taquinait Sami Davis Junior et la bande des hoofers en leur disant « you have no legs ». Je nai jamais vu ce film mais après cette superbe séquence je compris quil fallait vite que je me débrouille pour lavoir chez moi. La vidéo se termina avec lun des plus grands danseurs de claquettes du XXI ème siècle, Savion Glover. Son solo, quil exécutait à la maison blanche devant le président Bill Clinton et sa femme Hilary Clinton, était époustouflant. Sa façon de taper est électrisante. Bref en le voyant tapé je me demandais sil nétait pas doublé par un quelconque batteur dissimulé dans la salle tellement il y avait des nuances de son dans sa rythmique.
Une fois la vidéo terminée on nous appris que la séance dinitiation avait commencé et se déroulait sur le parvis du CND. Arrivé sur le parvis je vis Leela Petronio qui effectuait du body drumming et qui encourageait le public à se joindre à elle en tapant des mains. Ensuite un jeu de question réponse sinstalla où vinrent se joindre plusieurs élèves et notamment le batteur de la tap jam du soir Peter Nielsen. Lambiance était bonne dautant plus quil faisait beau.
La séance dinitiation terminée, jen profitai pour aller me désaltérer à la cafétéria du CND pendant quune nouvelle séance de vidéo projection se tenait.
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20 mai 2005
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Toutes les informations sur cette journée sont détaillées sur le lien suivant:
Tap-Dance Day
Il y a une séance d'initiation à 17h et un Tap Jam à 19h. Soyez nombreux, moi j'y serai!!!
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Evènements
19 mai 2005
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Une des choses dont on parle rarement dans le milieu de la danse cest lambiance du vestiaire homme. Celle du Studio Harmonic le samedi soir était particulièrement bonne. En règle générale quand je quittais le cours de David je retrouvais Rachid, un professeur de danse très positif qui avait le look de Prince. Il avait un côté philosophe que jappréciais beaucoup et connaissait très bien les petits magasins de Paris où lon pouvait trouver des fringues à la mode ou encore des archives vidéos sur le break. Ensuite, parfois, il y avait un professeur de modern jazz dont je nai jamais su le nom et qui était visiblement anglais. Lui avait un humour bien british. Régulièrement Mouaze, le professeur de salsa portoricaine était présent. Il nous racontait souvent comment sétait dérouler son dernier cours et parlait beaucoup, avec humour, des femmes. A ceux là bien sûr sajoutaient tous les élèves qui terminaient à la même heure et qui venaient prendre leur douche ou tout simplement se changer. Je me rappelle dun qui pratiquait la capoeira et qui nappréciait pas mon déodorant. Lui, semblait aimer faire du bizness car je lentendais souvent parler de vêtement de la marque Diesel quil avait en stock. Lambiance était très chaleureuse. Cependant un personnage ma marqué durant ces années au Studio Harmonic cest le professeur guyanais de jazz rock Alex Benth. Son entrée au vestiaire était toujours remarquée car dès quil ouvrait la porte il nous gratifiait dun tonitruent « Aaaaarg !!!! ». Cétait vraiment un sacré personnage, il faut le voir pour le croire, mystérieux et extraverti à la fois ! Ces conversations dérivaient souvent sur le sexe et les femmes. Jaimais lambiance du vestiaire car chaque personnage avait quelque chose à mapporter. Ils étaient tous très calés dans leur discipline et surtout passionnés par leur art. En plus de cela les blagues fusaient à volonté.
Le seul bémol cest que tout ceci devait se terminer avec larrivée de Françoise, la gardienne du temple si on peut dire, qui venait nous sommer de nous presser car elle allait fermer. En général elle nous le disait avec une voie stridente sortie dun film à suspense :
« Je ferme, alors dépêchez vous ???!!! »
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12 mai 2005
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Depuis que jétais arrivé à Paris et que javais commencé à prendre des cours de claquettes une question me trottait toujours à lesprit, comment mentraîner chez moi sans déranger les voisins. En effet je vivais dans un appartement au troisième étage et ma chambre était dotée dun parquet, laubaine ! A Marseille je vivais dans un studio possédant un pseudo parquet. Je vivais au troisième étage mais il ny avait personne au second. Du coup je pu mentraîner très souvent sans avoir de remarques des voisins. Une fois seulement ma voisine de pallier frappa à ma porte pour me faire remarquer que javais oublié mes clés sur la serrure. Ce jour là, je mentraînais. En fait, pour couvrir le son, je mettais des chaussettes autour de mes chaussures. Ca atténuait assez bien le son, mais ça glissait plus ce qui me permis dacquérir en agilité dailleurs. Bref quand jouvris la porte javais mes chaussures de claquettes enrobées de chaussettes. Je marrangeai pour dissimuler mes pieds derrière la porte. Cétait une femme dun certain âge. Elle me remit mes clés en me disant que cétait dangereux doublier ses clés sur la porte, puis elle me demanda si cétait moi qui faisais des claquettes. Je lui répondis que oui puis je lui ai demandé si ça la dérangeait, elle me dit que non. Je pu donc continuer à mentraîner à taper dans mon studio à Marseille.
A Paris cétait un peu plus compliqué. Déjà javais des voisins au dessus et en dessous. De plus mon parquet résonnait énormément. Pendant environ un mois je mentraînais une fois par semaine en utilisant le même procédé quà Marseille. Malheureusement jeu droit à des coups au plafond donnés par mon voisin du dessus. Ca ma calmé pendant quelques semaines. En fait je répétais mes pas au boulot dans les toilettes. Ensuite, comme je sentais bien que je manquais dentraînement je décidai de reprendre lentraînement chez moi mais en mettant cette fois mes bottines de danse que jutilisais pour la Salsa. Pendant plusieurs mois je neu aucune manifestation de la part de mes voisins. Un jour par contre mon voisin dà coté hurla en lâchant à travers le mur un « Cest fini oui !!! ». Je ne connaissais pas ce dernier, mais depuis ce jour je ne faisais que marquer mes pas chez moi sans les frapper ce qui nétait vraiment pas le top pour progresser car il faut sentendre pour savoir ce quon vaut.
Enfin bref je pense que cest le problème de tout danseur de claquette amateur, avoir un endroit ou sentraîner sans déranger personne. Si vous avez eu les mêmes problèmes nhésitez pas à commenter cette article !
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9 mai 2005
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Les cours de claquettes au Studio Harmonic battaient leurs pleins. Un samedi du mois de mars, David nous annonça que le Studio Harmonic lui avait proposé de participer lui et ses élèves au spectacle de fin dannée qui se tiendrait au Petit théâtre de Paris. Il nous précisa que nous nétions pas obligé de participer, il fit donc un petit vote à mains levées. Le résultat fut quà lunanimité nous étions près à participer à ce spectacle même sil ne nous restait que deux mois pour nous préparer car il devait avoir lieu fin juin. En effet David nous avança quon lui avait demandé de monter une chorégraphie denviron trois minutes trente. Il nous précisa par ailleurs que vu le peu de temps dont on disposait, il nous faudrait sûrement venir répéter en semaine et peut-être le dimanche.
Cette annonce me ravit car faire des claquettes pour faire des claquettes nétait pas vraiment mon truc. Il y a un moment où, lorsquon apprend quelque chose, on a envie de montrer ce dont on est capable de faire, cétait mon cas. Jétais dautant plus content que chez SwingTap il ny avait plus de spectacle de fin dannée, mais juste une exhibition dans la rue le jour de la fête du quartier.
Je commençais déjà à rêver de ce spectacle. Quallait nous préparer David ? Allions nous faire de la capela ? En tout cas il fallait que je mentraîne sérieusement pour bien exécuter certains pas très funky que je ne maîtrisais pas encore.
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29 avril 2005
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Cela faisait quelques mois que je pratiquais les claquettes à la fois chez SwingTap avec Mr Cuno et au Studio Harmonic avec David Tchuang. Javais laissé tombé le cours du mercredi à SwingTap car javais changé de mission et le trajet pour y aller était beaucoup trop long à mon grand désespoir. Je méclatais vraiment bien au cours de David. Dailleurs cétait le seul cours ou javais pu sympathiser non seulement avec le professeur mais aussi avec les élèves.
Un jour, alors que jarrivais dans la salle de cours comme à mon habitude tous les samedi après midi, je vis un grand noir en lieu et place de David Tchuang. Il devait approcher de la quarantaine, arborait un agréable sourire et avait un accent caractéristique des Antilles. Sur le coup je me suis dit « alow sé on Gwadloupéen u on Martinikè » (« alors cest un Guadeloupéen ou un Martiniquais »). Après quelques minutes de réflexion je me suis souvenu que la semaine précédente, David nous avait dit quil ne serait pas là et quun certain Daniel Bermude, qui était en quelque sorte son maître, le remplacerait. Daniel nous demanda quel était le niveau du cours et nous lui répondîmes « Avancé ». Oui entre temps jétais passé au cours avancé. Nous aurions mieux fait de nous taire en réalité. Le cours commença sur les chapeaux de roue avec une série de « toe, shuffle, toe, shuffle, toe, shuffle toe» sur une musique endiablée de James Brown. Daniel allait vraiment vite et javais parfois du mal à saisir tous ces pas. En effet parfois on entendait un son sans véritablement voir bouger ses pieds ? Son style était radicalement funky contrairement à celui de David qui semblait être déjà personnalisé. Ce cours me fit le même effet que mon premier cours avec David car il fallait que je madapte à la gestuel et aux mouvements de Daniel. Daniel était très méticuleux et pouvait nous faire recommencer plusieurs fois le même pas jusquà ce que cela lui plaise. Le cours pris fin avec une chorégraphie qui nous fit bien souffrir.
Plus tard jappris que Daniel était de la Martinique et avait longtemps séjourné aux Etats-Unis. Jaimais bien son feeling et puis il me faisait penser au pays ce que jappréciais beaucoup.
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25 avril 2005
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La semaine était passée et le samedi après midi arriva bien vite. Jétais arrivé un peu plus tôt que prévu au Studio Harmonic afin de prendre un ticket à lunité et me renseigner sur les conditions dinscription. A priori tout était informatisé, il fallait payer son adhésion pour lannée puis créditer sa carte. Ensuite dès quon avait besoin dun ticket pour assister à un cours, on passait la carte dans un lecteur afin de lancer limpression dun ticket. Lambiance du Studio Harmonic était excellente, javais limpression dêtre dans le film Fame. Il y avait des danseurs et des danseuses partout, certains en cours dautres se désaltérant autour dune table en prenant un café, un thé ou une boisson gazeuse. Bref lécole semblait avoir de la renommée.
Une fois mon ticket en main, je reçu la clé de mon vestiaire. Jallai donc me changer tout excité de pouvoir enfin assister à un cours de Funk. En arrivant dans le cours, David Tchuang, cétait son nom, terminait son cours débutant. Il semblait heureux de me voir, ce qui me rassura. Nous étions à peu près cinq ou six élèves dans le cours, principalement des filles comme dhabitude. Pour commencer, David mis un morceau de James Brown et commença à nous montrer un petit pas pour nous échauffer. Cétait fou, le pas que nous exécution navait rien de compliquer mais la rythmique sur laquelle nous lexécution lui donnait une autre dimension. David avait plein dénergie et vivait sa musique quand il dansait. Tout le cours ne fut quénergie et rythme. Jaimais bien sa façon de bouger très inspiré de la danse Hip-Hop. Cétait vraiment une découverte pour moi. A la fin du cours nous fîmes une petite chorégraphie toujours sur de la musique funky. La seule difficulté pour moi était dentrer dans cette nouvelle rythmique et surtout dadopter la gestuelle de David qui navait rien à voir avec la gestuelle très moderne jazz que javais hérité de Laurent.
Le cours se termina trop vite pour moi. Les élèves du cours avancé arrivaient. Je restai un instant pour les regarder. Il était évident que je pourrais faire ce cours bientôt mais avant il fallait que je me fonde dans le Funk.
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21 avril 2005
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Voilà, une année sétait écoulée depuis mon arrivée à Paris. Parallèlement à mes cours de claquettes à SwingTap je prenais des cours de salsa cubaine chez Dos con Dos dans les locaux de La Cigale. Etant donné que je sentais que la salsa portoricaine prenait de plus en plus dampleur sur la scène parisienne, javais décidé de my mettre en ce début dannée. A lépoque, jallais souvent danser la Salsa à la flèche dor café le dimanche après midi. Ce nétait pas trop cher et il y avait toujours un orchestre invité. Cest là que jai rencontré Sophie, une aficionada de la Salsa. Le courant est passé très vite et après avoir fait une danse nous fîmes connaissance. Comme elle était intéressée par la salsa portoricaine, elle me proposa daller tester les cours de porto un samedi après midi.
Deux semaines plus tard nous nous contactâmes pour statuer du samedi. Le jour J arriva. Je devais attendre Sophie dans le quartier du Châtelet. Elle devait dabord aller visiter une galerie dart où exposait un ami à elle à la rue Quincampoix. Je lai donc accompagnée à cette exposition qui était somme toute pas mal du tout pour quelquun qui nétait pas peintre professionnel. Après nous sommes allés tester nos cours de Salsa portoricaine.
Le premier que nous avons testé était celui de Wilson Sither. Durant ce cours nous fîmes des shines (jeux de pieds) et de la danse en couple. Le cours était très bien mené et le professeur très technique, mais nous trouvions le prix légèrement prohibitif. Bref nous nallions sûrement pas prendre une carte ici. Ensuite, Sophie me proposa daller voir sil ny avait pas de cours de porto au Latina. Lorsque nous y arrivâmes il y avait un cours de Tango. Nous fûmes très bien accueilli par le responsable qui narrêta pas de nous inciter à nous mettre au Tango. Malheureusement il ny avait pas de cours de salsa portoricaine au Latina. Après nous nous décidâmes à aller tester les cours de la référence en matière de salsa portoricaine sur Paris, lécole Salsabor. Leurs cours se tenaient dans les locaux du Studio Harmonic.
En entrant dans les locaux du Studio Harmonic, mes oreilles ne purent sempêcher de remarquer des tap de claquettes. Il fallait que jaille voir ça, car ça tapait très funk. Cest ainsi que jabandonnai Sophie temporairement, qui se faisait draguer, pour descendre à létage inférieur doù provenaient ces sons. Je restai là quelques minutes à regarder le cours. Le prof qui remarqua ma présence vint me voir et nous avons entamé une conversation à propos des claquettes. Je lui dis comment jétais content de trouver un cours qui enseignait le style funk, cher à Savion Glover. Il esquissa un sourire puis me demanda combien dannée de claquettes javais. Je lui répondis que jen faisais depuis quatre ans. Il me répondit « bah ça va alors, tu dois avoir un bon niveau ». Il était clair pour moi que la semaine daprès je serai à son cours pour lessayer. En remontant Sophie mattendait lair un peu mécontente de lavoir laissé comme ça. Elle navait pas testé de cours car une journée porte ouverte était prévue. Elle voulait tout de même tester un dernier cours dispensé dans un gymnase club. En arrivant là-bas, nous avons laissé tombé car le professeur de Salsa en mini short ne nous disait rien de bon.
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19 avril 2005
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Cela faisait quelque temps que jallais aux cours de Mr Cuno. Comme je lai déjà mentionné, Mr Cuno avait un malin plaisir à taquiner ses élèves. Parfois je dois avouer quil était plus que lourd. Parmi toutes ses moqueries, une sortait du lot. Lors dun cours, mais je pourrai dire lors dun cours sur deux, il y avait toujours une question. Mr Cuno qualifiait certaines questions de « Question blonde ». Généralement cette question arrivait lorsquun ensemble délèves narrivait pas à accomplir un pas. Si par malheur, dans cet ensemble il y avait une blonde, Mr Cuno venait auprès delle et annonçait « Cest lheure de la question blonde ». Il pouvait alors enchaîner avec une question du style « Combien il y a-t-il de hop dans un shuffle ? ». Bien sûr, si vous êtes tap-dancer vous aurez bien compris que cest une boutade car il ny a aucun hop dans un shuffle.
Bizarrement, un jour jeu droit à la question blonde
tchiiip !
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15 avril 2005
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Pendant quelques semaines je me suis contenté du cours du jeudi soir mais il ne me suffisait pas. Jai commencé alors à envisager daller au cours de 12h30 du mercredi même si je bossais. Cest alors que jai étudié de près les horaires de la RATP. Léquation était simple. Javais droit à une heure pour manger et le cours durait une heure et trente minutes. Le trajet de mon lieu de travail à SwingTap était dune demie heure environ. Concrètement si je tenais à participer à ce cours il faudrait que je mabsente une heure trente de plus que ce que lon mautorisait. Il y avait donc un risque que ma supérieure saperçoive de mon absence. Cependant ce risque était faible car nous ne travaillions pas dans le même bureau et les deux personnes qui étaient dans le même bureau que moi travaillaient sur dautres projets. Jai donc décidé de prendre ce risque dautant plus quil métait tout à fait permis de quitter le boulot plus tard ce jour là. Donc au final tout le monde serait content.
Cest ainsi que le mercredi suivant je vins au boulot avec mon sac de sport rempli de mes affaires de claquettes. Personne ny fit attention. Javais décidé que je quitterai le bureau à 11h30. A lheure dite je partis et pris le métro pour aller à SwingTap. Ca faisait du bien de se balader à Paris entre midi et deux, je nen avais jamais eu loccasion depuis mon arrivée. Je voyais dautre types de personnes que ceux dont javais lhabitude de voir à huit heure du matin et à sept heure du soir. En arrivant à lécole, le cours précédant se terminait. Je montai vite me changer. Comme il ny avait pas grand monde à cette heure ci je pu ranger tranquillement mes vêtements. En descendant je vis quil ny avait que trois élèves, trois femmes pour être précis. Mr Cuno commença sont cours comme à son habitude par une série dexercices. Lambiance était chaleureuse, cétait presque un cours particulier. Mr Cuno était de bien meilleure humeur à ce cours, ce qui était tout à notre avantage. Par rapport au cours du jeudi, ce cours était plus physique. Par ailleurs la chorégraphie quon faisait était excellente. Elle était très rythmique, le cours en lui-même était très rythmique. A la fin du cours jétais en sieur.
Je regardai ma montre il était déjà 14h ! Il fallait que je fasse vite pour au moins rentrer au boulot à 14h30. Sur le chemin du retour je pris un sandwich et une boisson que je dévorai. Une fois dans les locaux de mon lieu de travail, comme je navais pas pris de douche je continuai toujours à suer. Cétait vraiment le seul inconvénient, labsence de douche, mais bon me suis-je dit, « la prochaine fois jutiliserai le lavabo ». Jarrivai au bureau un peu après 14h30 (je pris le temps de sécher), mes collègues étaient déjà rentrés et ne me firent aucune remarque. Cétait donc entendu, je continuerai à faire du Tap-Dance le Mercredi !
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