Cela faisait quelques mois que je suivais les cours assidûment. Pierre et moi étions devenus de très bons potes. Javais fais connaissance de sa copine de lépoque. Jappris que Pierre était de lîle Maurice, quil travaillait dans limport export, quil donnait des cours de gym et quil avait récemment débuté le be-bop avec sa copine. Pierre et sa copine habitaient à Envers à une vingtaine de kilomètres de Marseille.
Un jour, à la fin du cours, Laurent nous appris que comme il le faisait habituellement il allait y avoir un spectacle de fin dannée. Il faisait un tel spectacle tous les deux ans. Il nous expliqua que nous allions présenter les chorégraphies que nous avions travaillées jusquà présent plus quelques unes en plus. Bien sûr, seuls ceux qui le désiraient participeraient. Il nous rassura en nous disant quil estimait que tous les membres du cours débutant pouvaient y participer. Il demanda donc à ceux qui désiraient y prendre part de lever la main. Bien que la majorité des élèves levaient la main, je restais très hésitant. Pierre, qui avait déjà levé la sienne et qui était partant pour presque toute initiative, me voyant hésitant me dit « Allez Régis, lève ta main, tu verras, tu vas encore plus progresser pendant les répétions !!! ». Jai finalement levé la main. Lucette qui avait vu mon hésitation, me dit « Tu verras, tu vas beaucoup progresser, les répétitions sont très professionnelles ».
Le spectacle devait avoir lieu fin juin, nous étions au mois de février. Laurent nous appris que les répétions dureraient 2 mois et que nous répéterions tous les dimanches matin à partir du mois dAvril. Le jour nétait pas du goût de tout le monde, mais bon.
Sur le chemin du retour jétais tout heureux. Les claquettes mapportaient vraiment beaucoup, jadorais ça, jadorais ce cours. Et puis je me disais « Tu vas participer à un spectacle sur une vrai scène après un an de tap-dance, ça va être super !!! ».