La semaine suivante arriva très vite. Nous continuons, comme convenu, à venir travailler la nouvelle chorégraphie après le cours avancé. Le dimanche de cette semaine nous avons découvert le nouveau site de nos répétitions. Il sagissait dun grand gymnase situé en plein cur de Marseille. Nous répétions sur lun des terrains de basket en bitume ce qui nous obligea, nous tap-dancer, à chausser des chaussettes ou des baskets. Lors de cette répétition tout le monde était là, nous, les danseurs de claquettes, mais aussi tous les élèves du cours de Jazz de Laurent. Dans le cours de Jazz il y avait en majorité des filles mais jétais content de voir trois garçons. De plus il y avait un autre vieux monsieur qui faisait des claquettes qui était aussi présent (Robert) et un autre monsieur qui est arrivé après nous avec sa femme dans le cours débutant de claquettes. Bref nous étions au total sept garçons pour une vingtaine de femmes et filles.
Lambiance était excellente. On déroulait les chorégraphies comme elles devraient se suivre lors du spectacle réel. De dimanche en dimanche on saméliorait et on sentait monter progressivement la pression dautant plus que nous avons du subir pas mal de coup de gueule de Laurent. Quand Laurent sénervait on était vite calmé. Cet homme dun calme respectable était un vrai meneur dhommes (et de femmes). La date approchant nous avons aussi répété avec nos costumes qui étaient fins prêts. Ce fut un très bon moment où nous narrêtions pas de rigoler.
Quand Laurent nous annonça le lieu du spectacle, le Théâtre du Gymnase de Marseille, je me rappelle que pas mal de danseurs sentirent la pression monter dun cran. Moi, ça ne me disait rien, il sagissait dune salle de spectacle comme une autre. Après on mexpliqua quil sagissait dun très grand théâtre, très coté, avec tapis rouge etc. Si je me rappelle bien le spectacle devait avoir lieu le 19 Juin 1999.
Nous étions quasiment prêt pour ce spectacle, les liens sétaient resserrés entre nous, élèves du cours débutant de claquettes. Je me rappelle quaprès chaque cours nous allions boire un coup dans le bistrot dà coté. Ca me faisait du bien dautant plus que jétais entouré en grande majorité de femmes !