Voilà, une année sétait écoulée depuis mon arrivée à Paris. Parallèlement à mes cours de claquettes à SwingTap je prenais des cours de salsa cubaine chez Dos con Dos dans les locaux de La Cigale. Etant donné que je sentais que la salsa portoricaine prenait de plus en plus dampleur sur la scène parisienne, javais décidé de my mettre en ce début dannée. A lépoque, jallais souvent danser la Salsa à la flèche dor café le dimanche après midi. Ce nétait pas trop cher et il y avait toujours un orchestre invité. Cest là que jai rencontré Sophie, une aficionada de la Salsa. Le courant est passé très vite et après avoir fait une danse nous fîmes connaissance. Comme elle était intéressée par la salsa portoricaine, elle me proposa daller tester les cours de porto un samedi après midi.
Deux semaines plus tard nous nous contactâmes pour statuer du samedi. Le jour J arriva. Je devais attendre Sophie dans le quartier du Châtelet. Elle devait dabord aller visiter une galerie dart où exposait un ami à elle à la rue Quincampoix. Je lai donc accompagnée à cette exposition qui était somme toute pas mal du tout pour quelquun qui nétait pas peintre professionnel. Après nous sommes allés tester nos cours de Salsa portoricaine.
Le premier que nous avons testé était celui de Wilson Sither. Durant ce cours nous fîmes des shines (jeux de pieds) et de la danse en couple. Le cours était très bien mené et le professeur très technique, mais nous trouvions le prix légèrement prohibitif. Bref nous nallions sûrement pas prendre une carte ici. Ensuite, Sophie me proposa daller voir sil ny avait pas de cours de porto au Latina. Lorsque nous y arrivâmes il y avait un cours de Tango. Nous fûmes très bien accueilli par le responsable qui narrêta pas de nous inciter à nous mettre au Tango. Malheureusement il ny avait pas de cours de salsa portoricaine au Latina. Après nous nous décidâmes à aller tester les cours de la référence en matière de salsa portoricaine sur Paris, lécole Salsabor. Leurs cours se tenaient dans les locaux du Studio Harmonic.
En entrant dans les locaux du Studio Harmonic, mes oreilles ne purent sempêcher de remarquer des tap de claquettes. Il fallait que jaille voir ça, car ça tapait très funk. Cest ainsi que jabandonnai Sophie temporairement, qui se faisait draguer, pour descendre à létage inférieur doù provenaient ces sons. Je restai là quelques minutes à regarder le cours. Le prof qui remarqua ma présence vint me voir et nous avons entamé une conversation à propos des claquettes. Je lui dis comment jétais content de trouver un cours qui enseignait le style funk, cher à Savion Glover. Il esquissa un sourire puis me demanda combien dannée de claquettes javais. Je lui répondis que jen faisais depuis quatre ans. Il me répondit « bah ça va alors, tu dois avoir un bon niveau ». Il était clair pour moi que la semaine daprès je serai à son cours pour lessayer. En remontant Sophie mattendait lair un peu mécontente de lavoir laissé comme ça. Elle navait pas testé de cours car une journée porte ouverte était prévue. Elle voulait tout de même tester un dernier cours dispensé dans un gymnase club. En arrivant là-bas, nous avons laissé tombé car le professeur de Salsa en mini short ne nous disait rien de bon.