Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

22 mars 2005 2 22 /03 /mars /2005 00:00

Cette année chez Laurent il n’y avait pas de spectacle de fin d’année de prévu. Les cours étaient du coup moins motivant bien que j’avais commencé le cours avancé qui m’apportait beaucoup. Avec Pierre on continuait à s’entraîner en dehors du cours. Cependant j’avais envie de rencontrer d’autres Tap-danceurs et à Marseille, mis à part ceux du cours de Laurent je n’en connaissais aucun. Comme j’avais Internet, j’avais déjà fait des recherches sur le web sur le mot clé « tap-dance » et j’avais trouvé pas mal de choses dont des sites sur Savion Glover un tap-danceur noir américain qui dansait sur de la musique funk et aussi le site de l’école Offjazz qui est une école de danse à Nice.

 

Un jour, comme j’étais inscrit à la newsletter du site d’Offjazz, je reçu un mail qui présentait un stage de claquettes qui allait se tenir à Offjazz. Comme le prix me paraissait abordable et que le programme du stage était alléchant je décidai de m’inscrire à ce stage. Ca allait être l’occasion pour moi de goûter à d’autres professeurs de claquettes mais aussi de découvrir la ville de Nice que je ne connaissais pas.

 

J’étais arrivé à Nice la veille du stage. J’avais loué une chambre dans une chaîne d’hôtel. J’étais tout excité de me retrouver à Nice pour ma passion. J’ai rapidement fait le tour du vieux Nice pour repérer les locaux du stage. Le Vieux Nice était calme et me rappelait un peu Perpignan pour sa luminosité.

 

Le lendemain je me dirigeai à l’école Offjazz. Les locaux étaient très différents de ceux de Laurent. En arrivant au comptoir je me suis présenté et la dame de l’accueil m’a demandé à quel stage je désirai participé. En effet il y avait plusieurs niveaux. Je choisi de commencer par le stage intermédiaire d’un certain Uwe Meusel. Il y avait beaucoup d’élèves, tous plus jeunes que moi. Ce qui me frappa dès le début c’est la musique sur laquelle le professeur nous faisait danser. Il ne s’agissait pas de musique style broadway comme chez Laurent mais de musique moderne. Le son de Uwe était cristallin. Je me demandais comment il faisait pour obtenir un tel son sur un sol qui n’était pas vraiment un parquet. L’ambiance était bonne et les élèves sympathiques. L’un d’entre eux me pris pour un danseur professionnel ce qui me flatta. Je compris très vite que tous les élèves faisaient parti de l’école Offjazz. Ils avaient tous en général un bon niveau. J’arrivai à suivre c’était l’essentiel.

 

L’après midi je me suis décidé à participer au stage du patron de la maison, Mr Gianin Loringett qui ne lâchait pas son béret. Son cours était différent. C’était un autre style que Uwe. J’étais assez étonné de voir évoluer Gianin car il n’avait pas l’allure des danseurs de claquettes comme je me les imaginais. Dès le début de son stage j’eu peur. En effet à peine avait-il montré un pas qu’il engueula sévèrement un élève. Très rapidement il nous dit de ne pas nous inquiéter car il s’agissait de son fils. Bizarrement j’eu plus de mal à ce cours peut-être parce qu’il allait plus vite vu que la majorité des élèves prenaient des cours avec lui. Entre les stages je discutais avec les élèves et je regardais les vidéos de claquettes qui passaient en boucle sur un téléviseur du hall d’entrée. J’étais émerveillé par ce que je voyais. Il s’agissait de vidéo de concours de claquettes récents mais aussi d’images d’archives. C’est d’ailleurs en regardant une de ces vidéos que je fis la découverte des Nicholas Brother. Ce duo de tap-danceurs noirs américains faisait des choses si incroyables que je me demandais s’il ne s’agissait pas d’extra terrestres. Gianin en me voyant obnubilé par leurs numéros ne me cacha pas qu’il les considérait comme le top.

 

Le lendemain j’ai participé à l’atelier chorégraphique animé par Gianin. Au début du cours je ne compris pas trop ce qui se passait. Gianin nous dit d’aller chercher une canne dans le fond de la salle. Je me retrouvais donc en ligne comme tout le monde avec une canne à la main. Très vite je compris à quoi devait servir la canne. Gianin allait nous initier au maniement de la canne. La séance fut un très bon moment, je n’imaginais pas qu’on pouvait combiner aussi bien les tap et le bruit que fait la canne contre le sol.

 

Ce stage, que j’ai énormément apprécié, m’a montré que les claquettes étaient une discipline bien vivante et en évolution constante. Je me suis toujours promis de revenir un jour à Nice pour un nouveau stage car ça c’était très bien passé.

 

De retour à Marseille je me suis empressé de montrer à Pierre tout ce que j’avais appris d’autant plus que j’avais acheté le CD des bandes sons du stage.

Partager cet article
Repost0

commentaires