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12 avril 2005 2 12 /04 /avril /2005 00:00

Plus connu sous le nom de "International Tap-Dance day", la journée mondiale des claquettes verra pour la première fois le CND (Centre National de Danse) y participer. Au cours de la journée mondiale des claquettes des danseurs dans le monde entier célèbrent le jour anniversaire de la naissance de Bill Bojangles Robinson, le grand danseur de claquettes depuis 1991.

 

Pour ma part j'y serai sûrement et j'espère faire un compte rendu à ceux qui ne pourront y être.

 

Des informations supplémentaires, comme le programme de cette journée, seront bientôt disponible sur le site du CND.

 

Sites:

www.enac.asso.fr

- www.cnd.fr

 

 

 

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8 avril 2005 5 08 /04 /avril /2005 00:00

Le jeudi arriva bien vite. Le cours débutait à 20h si je me rappelle bien. A mon arrivée le cours précédent touchait à sa fin. C’était un cours d’un niveau supérieur et il y avait beaucoup de monde. De là ou j’étais je n’apercevais pas Mr Cuno qui accompagnait ses élèves au piano. Ces derniers exécutaient en boucle une chorégraphie très technique qui combinait beaucoup de difficultés des claquettes comme les wings et les pullback. En attendant la fin du cours, je demandai s’il y avait un vestiaire, on m’expliqua qu’il fallait aller à l’étage. Chose que je fis. Arrivée en haut, grande fut ma surprise quand je vis le bordel qu’il y avait, les vêtements des élèves étaient disposés un peu partout et bien sûr je ne savais pas ou mettre les miens. J’étais loin de mon vestiaire presque personnel de chez Laurent. Malgré ça je réussi à me frayer une petite place.

 

En redescendant le cours était terminé, Mr Cuno était au comptoir et discutait avec ses élèves. Je pu remarquer son accent, il était américain, il n’y avait pas de doute la dessus et parlait très bien français. Alors qu’il se fumait une clope on échangea quelques mots. Il avait un truc dans le regard qui me faisait le trouver spécial.

 

Le cours débuta. Les élèves et moi-même avons formé deux lignes derrière Mr Cuno. Il commença par nous faire faire une série de shuffle, shuffle step heel pour nous échauffer un peu les chevilles. Ensuite il alla à son piano et joua une mélodie en même temps que nous exécutions l’enchaînement qu’il nous avait montré. Tout le cours avait à peu près la même structure. Il était parfois interrompu par des réflexions douteuses de Mr Cuno. A la fin, il concaténait tout ce que nous avions vu pour en faire une chorégraphie synthétique.

 

Ca c’était bien passé, le niveau 4 était largement à ma portée et j’envisageai déjà de faire en parallèle le niveau 5. Malheureusement les horaires du niveau 5 ne me convenaient pas. Il y avait bien un cours le mercredi à 12h30 mais bon vu qu’il n’y avait pas de douche je me voyais mal rentré au boulot en sieur sans compter qu’entre midi et deux je n’avais droit qu’à une heure pour aller manger. Bref le cours me plu bien, j’aimais bien l’initiative qu’avait Mr Cuno de nous faire passé l’un après l’autre même si parfois on frôlait le ridicule. Le niveau était homogène ce que j’appréciais. Avant de partir je discutai à nouveau avec Mr Cuno qui était d’accord à ce que j’essaye son cours de niveau 5. Il me laissa une bonne impression, j’allais revenir.

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6 avril 2005 3 06 /04 /avril /2005 00:00

Voilà, les déménageurs étaient venus et petit à petit j’ouvrais mes cartons pour rendre agréable mon appartement. J’avais un peu de mal les week-ends à Paris car je ne pouvais plus aller me balader au bord de la mer. Comme j’avais commencé à travailler début septembre, je n’avais pas tellement de temps libre pour essayer de retrouver les activités extra professionnelles que je faisais à Marseille. Il me fallait bien sûr trouvé un cours de claquettes car il était hors de question que j’arrêta !

 

J’avais déjà une idée de là ou je pouvais en faire. Quand j’étais à Marseille j’étais entré en contact, via le net, avec un danseur de claquette qui d’après ses dires donnaient des représentations avec sa copine. Il s’agissait du couple « Antoine et Laure ». Il m’avait dit qu’il avait été élève d’un certain Victor Cuno qui était un professeur de claquette américain très réputé sur Paris et en Europe en général. C’est donc tout naturellement que j’ai cherché les coordonnées de cette école.

 

J’y suis allé un samedi matin, Victor Cuno n’était pas là ce jour là, mais je pris les renseignements auprès de la dame de l’accueil. Je ne m’attendais pas à de tels locaux moi qui étais habitué à l’école de Laurent. En effet Victor Cuno donnait non seulement des cours de claquettes, mais vendaient aussi des chaussures de claquettes, des livres, des compact discs, des DVD et des chorégraphies en relation avec les claquettes. Du coup, ce qui me frappa c’est que l’espace réservé au cours était très petit, je dirai à vue d’œil 30 m². De plus, tout au tour du parquet se dressait des boîtes à chaussures.

 

J’avais pris les informations dont j’avais besoin. Il y avait au total sept niveaux de cours. Je décidai de commencer par le cours de niveau quatre qui était celui ou l’on introduisait les pullbacks. Je devais suivre mon premier cours chez SwingTap, nom de l’école, le jeudi suivant.

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5 avril 2005 2 05 /04 /avril /2005 00:00

Ma décision était prise, je devais quitter Marseille. J’avais envoyé des CV dans la région PACA et à Paris. Finalement c’est une offre de Paris qui me plu. J’avais de la famille à Paris et comme me disait une amie, en montant à Paris je me rapprochais de la Guadeloupe.

 

J’avais déjà averti Laurent de mon départ, ça l’avait attristé mais il était très respectueux du choix des gens. J’étais excité de partir, de découvrir Paris mais en même temps je savais que je quittai une hygiène de vie meilleure.

 

J’avais trouvé un appartement à Champigny-Sur-Marne. Il s’agissait d’un deux pièces remis à neuf, très jolie. J’avais troqué la proximité de la plage du Prado par la proximité du Parc du Tremblay. J’avais commencé à travailler dans ma nouvelle boîte avant même d’emménager car mes affaires allaient arriver dans une semaine. Je vivais en attendant à Créteil chez ma marraine.

 

J’avais franchi le pas, j’avais quitté Marseille, la ville métropolitaine que j’avais le plus apprécié pour aller dans la capitale Paris.
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31 mars 2005 4 31 /03 /mars /2005 00:00

Nous étions en plein mois d’Août, il faisait très chaud à Marseille et les vacances battaient leur plein. Alors que j’étais chez moi, je reçu un coup de fil de Pierre où il me disait qu’un de ses potes lui avait parlé de quelqu’un qui cherchait des danseurs noirs sachant faire des claquettes dans le but de monter une troupe. Bien que j’avais d’autres préoccupations j’ai accepté d’accompagner Pierre à cette audition car je savais qu’il avait tout plaqué pour se consacrer à la danse.

 

Le lieu de l’audition se situait dans l’enceinte même d’une école de comédie musicale située en plein Marseille. En arrivant avec Pierre, j’aperçu dans un coin du hall d’entrée un homme assis derrière un comptoir qui se faisait un thé. Pierre me dit qu’il s’agissait de Gréco, le responsable de l’école mais aussi celui qui avait le projet de monter la  troupe. Très vite Gréco entama la conversation avec Pierre. Il était très dynamique et parlait fort, un vrai meneur d’homme me suis-je dit. Alors qu’il discutait avec Pierre j’ai remarqué qu’il tapait étant assis. Vu les rythmiques qu’il faisait je compris que la répétition n’allait pas être dans le style enseigné par Laurent. Gréco nous invita à venir dans une salle pour auditionner. Pierre était super stressé alors que moi j’étais cool.

 

Tout d’abord il nous demanda si nous avions un truc à lui montrer. Pierre et moi nous sommes regardés quelques instants puis nous lui avons dit que non (Pierre avait du sentir comme moi qu’exécuter une chorégraphie de Laurent ne passerait pas). Comme Gréco senti que nous étions un peu désappointés face à sa première requête il nous invita à le suivre dans une série d’exercice de claquettes qu’il exécuterait. C’était clair, ce qu’il faisait n’avait rien à voir avec le style de Laurent, primo il dansait sur du funk, deuzio il s’agissait essentiellement de rythmique. Nous nous en sommes bien sortis tout de même. De toute évidence Gréco voulait juste savoir si nous savions faire des claquettes. Après ça, je pensais que c’était fini. Ce n’était pas le cas, ensuite Gréco nous dit qu’il allait nous faire auditionner sur du modern jazz. Je regardais Pierre pantois. Il ne m’avait pas dit qu’il y aurait eu une audition sur du modern jazz donc j’ai refusé de la faire. Gréco montra ce qu’il voulait que Pierre fasse puis ce dernier s’exécuta tant bien que mal (Pierre avait pris des cours de modern jazz cette année là). L’audition terminée, Gréco nous dit qu’il devait voir quelques autres danseurs et qu’il nous appellerait pour nous dire si nous étions pris ou pas.

 

Quelques semaines plus tard Pierre m’appela pour me dire qu’il avait été pris mais pas moi. Il avait rendez-vous avec Gréco dans l’après midi et me proposa de venir avec lui. Gréco expliqua à Pierre ses projets et le rassura quant au contrat de travail. Puis il m’expliqua qu’il ne m’avait pas pris parce que j’avais un boulot et que je ne lui avais pas donné l’impression de vouloir le quitter, chose que je reconnaissais. J’étais un peu déçu même si je ne me sentais pas prêt à tout quitter pour la danse. Et puis je savais bien qu’avec son nouveau boulot mes escapades avec Pierre allaient prendre fin.

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30 mars 2005 3 30 /03 /mars /2005 00:00

Au cours de cette année, Pierre et moi étions très sollicités. Non seulement le spectacle de Laurent présentait beaucoup plus de chorégraphie claquettes que l’année d’avant mais Nadine, l’amie de Pierre voulait aussi qu’on participe à son spectacle de fin d’année. Par ailleurs je ne l’ai pas mentionné mais j’avais commencé à prendre des cours de Salsa et de Be-bop. Les répétitions n’arrêtaient pas, que ce soit avec Laurent ou avec Nadine. Parfois, il arrivait à Pierre qui sortait souvent, de venir en cours ou en répétition après n’avoir dormi que deux heures ! Malgré moi, j’adorais cette vie, être sollicité à droite à gauche sans que rien ne soit prévu à l’avance.

 

Les répétitions du spectacle de Laurent se passèrent bien. L’ambiance était bonne comme l’année d’avant avec bien sûr un peu moins d’excitation. Le jour du spectacle, je suis arrivé très en retard à l’ultime répétition. Pratiquement une heure après l’heure adéquate. En réalité je m’étais perdu en voiture. Laurent et toute la troupe étaient très inquiets. Quand je suis arrivé j’appris que Pierre avait même pris sa moto pour essayer de me retrouver en vain. Fort de cet évènement la répétition se poursuivit dans la joie et l’allégresse.

 

L’heure du spectacle arriva. Je savais que ça allait se passer un peu comme le spectacle précédent. La seule différence c’est que je devais exécuter beaucoup plus de chorégraphies et que Pierre et moi allions interpréter trois duos dont le sien ! Du coup j’étais beaucoup plus concentré. Je savais que nous avions progressé et ça devait se voir, c’est pour cela que je voulais absolument réussir à sourire en dansant. Le spectacle se déroula bien, l’une de nos chorégraphies les plus applaudie fut celle créée par Pierre. Je me suis vraiment éclaté dessus, surtout lors des jeux de scènes.

 

A la fin du spectacle je pu goutter à la sortie des artistes. Bien que j’y avais déjà goutté lors du précédent spectacle, cette sortie des artistes m’a beaucoup plus marquée. Les gens nous félicitaient, nous faisaient des compliments, nous demandaient depuis combien de temps nous faisions des claquettes etc. A dire vrai, jusqu’au lendemain midi j’étais sur un nuage et comme il faisait beau sur la planète Mars, j’ai décidé d’y rester jusqu’au couché du soleil.

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28 mars 2005 1 28 /03 /mars /2005 00:00

Roxane Butterfly animera un stage de de claquettes le Dimanche 3 Avril 2005 au Studio Harmonic (5 Passage des Taillandiers 75011 - Paris Tél : 01.48.07.13.39).

- de 14h à 15h30 (niveau débutant/moyen),

- de 16h à 17h30 (niveau intermédiaire).

Tarif: 14€ l'heure et demie.

 

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25 mars 2005 5 25 /03 /mars /2005 00:00

Voilà, une nouvelle année Tap-dance qui allait sûrement être riche en émotion venait de commencer. Nous avions déjà pas mal de chorégraphies de prêtes vu qu’on allait reprendre toutes celles qu’on avait travaillées l’année précédente. Pierre et moi continuons le cours avancée qui était un vrai régale. Nous en sortions toujours le corps vidé de toute son eau tellement nous suons. En cours d’année nous en étions à travailler la barre avancée de niveau 8 de la méthode d’Al Gilbert chère à Laurent. Ce dernier nous fit également travailler un nouveau duo très technique sur une musique dont le style me rappelait le flamenco. Bref je me régalais tellement, que je participais à tous les cours du samedi, ce qui faisait qu’en moyenne je faisais près de quatre heures de claquettes.

 

C’est à peu près à cette période que Pierre eut l’idée de montée sa propre chorégraphie. Il avait l’intention de quitter sa société d’import export pour se consacrer entièrement à la danse. Je pense que c’est dans cette optique qu’il avait envie de s’investir un peu plus dans le travail chorégraphique car il aidait parfois son amie Nadine lors du montage de ses spectacles. Monter la chorégraphie était très intéressant. Pierre voulait qu’elle dure au moins trois minutes. Je me rendis compte que faire une chorégraphie originale durant trois minutes n’était pas chose aisée. Une fois la chorégraphie montée, pour casser un peu avec les chorégraphies très carrées de Laurent nous avons décidé de faire un jeu de scène au début. Ensuite il fallait décidé des tenues. Pierre avait tout prévu, nous serions habillés en treillis militaire avec un bandana et un bob par-dessus. J’ai conservé cette tenue que j’adore.

 

C’est lors d’un cours avancée que Pierre proposa à Laurent de lui montrer sa chorégraphie. Je redoutais la réaction de Laurent car la musique sur laquelle nous dansions était très différente des musiques de ses chorégraphies claquettes. En effet il s’agissait d’un morceau de l’album du groupe Snap qui s’était fait connaître avec son tube « I’ve got the power ». A la fin de notre démonstration les quelques élèves qui étaient là nous dirent que du bien de la chorégraphie et Laurent à ma grande surprise était très content et trouvais les mouvements d’isolation que Pierre avait intégré à la chorégraphie bien exécutés. Du coup Laurent accepta d’intégrer ce nouveau duo dans son spectacle de fin d’année. J’étais content pour Pierre et heureux de voir que Laurent était quelqu’un de très ouvert.

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23 mars 2005 3 23 /03 /mars /2005 00:00

Comme je l’ai dit plus bas il n’y avait pas de spectacle de fin d’année de prévu cette année. J’en ai profité pour travailler mes claquettes et progresser. Heureusement Pierre avait toujours des bons plans pour qu’on puisse nous exprimer. C’est ainsi que nous avons préparer un numéro de claquettes pour le spectacle de fin d’année de son amie Nadine. Ce n’était pas grand-chose mais cette fois-ci nous avions intégré le maniement de la canne, art auquel j’avais été initié à Nice. Par ailleurs je me rappelle aussi avoir fait un podium avec Pierre pour une fête communale. C’était marrant car la chorégraphie nous l’avions créée deux heures avant. C’était une idée de Pierre que de danser sur du ragga. Finalement nous nous sommes bien éclatés avec cette chorégraphie originale.

 

Même si il n’eut pas de spectacle cette année, durant les vacances d’été je du répéter toutes les chorégraphies que nous avions vu avec Laurent car ces dernières seraient intégrer dans le spectacle de l’année 2001. Bien que je souffrais de temps en temps du genou j’ai quand même réussi à me faire quelques petits foots sur la plage du Prado.

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22 mars 2005 2 22 /03 /mars /2005 00:00

Cette année chez Laurent il n’y avait pas de spectacle de fin d’année de prévu. Les cours étaient du coup moins motivant bien que j’avais commencé le cours avancé qui m’apportait beaucoup. Avec Pierre on continuait à s’entraîner en dehors du cours. Cependant j’avais envie de rencontrer d’autres Tap-danceurs et à Marseille, mis à part ceux du cours de Laurent je n’en connaissais aucun. Comme j’avais Internet, j’avais déjà fait des recherches sur le web sur le mot clé « tap-dance » et j’avais trouvé pas mal de choses dont des sites sur Savion Glover un tap-danceur noir américain qui dansait sur de la musique funk et aussi le site de l’école Offjazz qui est une école de danse à Nice.

 

Un jour, comme j’étais inscrit à la newsletter du site d’Offjazz, je reçu un mail qui présentait un stage de claquettes qui allait se tenir à Offjazz. Comme le prix me paraissait abordable et que le programme du stage était alléchant je décidai de m’inscrire à ce stage. Ca allait être l’occasion pour moi de goûter à d’autres professeurs de claquettes mais aussi de découvrir la ville de Nice que je ne connaissais pas.

 

J’étais arrivé à Nice la veille du stage. J’avais loué une chambre dans une chaîne d’hôtel. J’étais tout excité de me retrouver à Nice pour ma passion. J’ai rapidement fait le tour du vieux Nice pour repérer les locaux du stage. Le Vieux Nice était calme et me rappelait un peu Perpignan pour sa luminosité.

 

Le lendemain je me dirigeai à l’école Offjazz. Les locaux étaient très différents de ceux de Laurent. En arrivant au comptoir je me suis présenté et la dame de l’accueil m’a demandé à quel stage je désirai participé. En effet il y avait plusieurs niveaux. Je choisi de commencer par le stage intermédiaire d’un certain Uwe Meusel. Il y avait beaucoup d’élèves, tous plus jeunes que moi. Ce qui me frappa dès le début c’est la musique sur laquelle le professeur nous faisait danser. Il ne s’agissait pas de musique style broadway comme chez Laurent mais de musique moderne. Le son de Uwe était cristallin. Je me demandais comment il faisait pour obtenir un tel son sur un sol qui n’était pas vraiment un parquet. L’ambiance était bonne et les élèves sympathiques. L’un d’entre eux me pris pour un danseur professionnel ce qui me flatta. Je compris très vite que tous les élèves faisaient parti de l’école Offjazz. Ils avaient tous en général un bon niveau. J’arrivai à suivre c’était l’essentiel.

 

L’après midi je me suis décidé à participer au stage du patron de la maison, Mr Gianin Loringett qui ne lâchait pas son béret. Son cours était différent. C’était un autre style que Uwe. J’étais assez étonné de voir évoluer Gianin car il n’avait pas l’allure des danseurs de claquettes comme je me les imaginais. Dès le début de son stage j’eu peur. En effet à peine avait-il montré un pas qu’il engueula sévèrement un élève. Très rapidement il nous dit de ne pas nous inquiéter car il s’agissait de son fils. Bizarrement j’eu plus de mal à ce cours peut-être parce qu’il allait plus vite vu que la majorité des élèves prenaient des cours avec lui. Entre les stages je discutais avec les élèves et je regardais les vidéos de claquettes qui passaient en boucle sur un téléviseur du hall d’entrée. J’étais émerveillé par ce que je voyais. Il s’agissait de vidéo de concours de claquettes récents mais aussi d’images d’archives. C’est d’ailleurs en regardant une de ces vidéos que je fis la découverte des Nicholas Brother. Ce duo de tap-danceurs noirs américains faisait des choses si incroyables que je me demandais s’il ne s’agissait pas d’extra terrestres. Gianin en me voyant obnubilé par leurs numéros ne me cacha pas qu’il les considérait comme le top.

 

Le lendemain j’ai participé à l’atelier chorégraphique animé par Gianin. Au début du cours je ne compris pas trop ce qui se passait. Gianin nous dit d’aller chercher une canne dans le fond de la salle. Je me retrouvais donc en ligne comme tout le monde avec une canne à la main. Très vite je compris à quoi devait servir la canne. Gianin allait nous initier au maniement de la canne. La séance fut un très bon moment, je n’imaginais pas qu’on pouvait combiner aussi bien les tap et le bruit que fait la canne contre le sol.

 

Ce stage, que j’ai énormément apprécié, m’a montré que les claquettes étaient une discipline bien vivante et en évolution constante. Je me suis toujours promis de revenir un jour à Nice pour un nouveau stage car ça c’était très bien passé.

 

De retour à Marseille je me suis empressé de montrer à Pierre tout ce que j’avais appris d’autant plus que j’avais acheté le CD des bandes sons du stage.

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